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Près de Liebvillers (4km) se trouve le village de Montécheroux, beau petit village du plateau. Il fut entièrement détruit en 1588 lors du passage de l'armée des Guise, 42 maisons incendiées, la seule qui échappa à la destruction est celle de la famille Cuvier. Montécheroux devint Français en 1700. Ce qui est de la fabrication des pinces ce serait un certain Brandt de Tramelan (Suisse) qui aurait implanté la fabrication à Montécheroux en 1776. Au début fabrication artisanale, mais s'industrialisant vers la moitié du XIXème siècle.

Le temple est l'édifice le plus ancien du village. Incendié en 1636, il ne reste que la tour. A l'intérieur un chaire du XVIIIème. Il possède aussi un calice d'argent de Nicolas Parrel orfèvre montbéliardais du XVIIème. Le calice a été classé monument historique en 1961. Sur le toit on peut lire depuis 1923 la devise du pays de Montbéliard " En Dieu Mon Appuy ". L'église catholique elle date de 1853.

De par sa situation stratégique, le plateau fut fortifié avec un fort sur Chamesol (achevé en 1887) et d'ouvrages de défense autour. En août 1944 c'est ce lieu qui fut décidé d'occuper pour y établir un maquis organisé. Le 17 août un camp s'installe au Lomont entre Montécheroux et Liebvillers mais doit se disperser le 19 et se replier plus haut où de sérieux combats feront rage (voir le site de Villars-lès-Blamont dans la rubrique Liens, il en parle en détails). Montécheroux fut le premier village du Doubs libéré.


Musée de la Pince de Montécheroux
Montécheroux se fait fort d'être la capitale mondiale de la pince maillée. C'est une technique spéciale de construction. Les deux parties de la pince sont forgées et l'une passe à l'intérieur de l'autre et sont traversées par un axe. Les deux parties ainsi reliées ne peuvent en aucun cas se désolidarisées. Toutes les explications de la fabrication de ces pinces sont détaillées et reconstituées dans un musée installé dans une ancienne fabrique. Au début de cette aventure le travail était essentiellement artisanal et familial. de nos jours il restent deux fabriques de ces pinces au village.

Maison de famille de
Georges Cuvier

Montécheroux, village berceau de la famille de Georges Cuvier (1769-1832) depuis le 16ème siècle. La maison de la famille Cuvier est toujours debout au centre du village et marquée de la date de 1461. Zoologiste et paléontologue français de renommée mondiale il fit des recherches en anatomie.

Autre célébrité mondialement connue : Lucien Quélet est né à Montécheroux le 14 juillet 1832. Il était médecin mais c'est surtout en tant que mycologue qu'il aura une renommée mondiale. Il a fondé en 1885 la société mycologue de France.


Georges CUVIER
Autre personne originaire de Montécheroux : monsieur Du Commun dit Véron J. P. Nicolas (1688-1745) ; professeur de français et pasteur, il est l'auteur d'ouvrages comme " Les yeux, le nez, les tétons. (1715) ", " Les fables de la Mothe mises en prose. (1731) ". Son fils, pasteur lui aussi, supervisa en partie les études de G. Cuvier.
Une personne qui n'est pas originaire de Montécheroux mais a été mondialement connue à son heure et a un rapoort avec la localité, c'est madame Dita Parlo (Gerda Kornstedt), (1908-1971). Elle est enterrée dans le cimetière protestant. Actrice célèbre du cinéma muet et parlant (52 films à Hollywood). Elle tourna avec P. Fresnay, J.-L. Barrault, L. Jouvet, M. Simon, et d'autres. Elle joua dans La Grande Illusion avec Jean Gabin en 1937. Surveillée par la gestapo, elle fut internée en 1944 et rencontra en prison le pasteur Franck Gueutal de Montécheroux et l'épousa en 1949.

Un nom qui est bien connu à Montécheroux, c'est celui de monsieur Marc Réville. Ce n'est pas un natif du village mais y a eu sa résidence, à Clémont plus exactement.
Il est né le 18 juin 1863 à Rotterdam durant l'exil de son père Albert Réville, pasteur et savant français. Après des études de droit il travailla pour divers journaux et fut un des fondateurs de la revue de Franche Comté et Monts Jura.
Il occupa la place de maire de Montécheroux du 17 mai 1896 jusqu'à sa mort le 19 octobre 1920. Peu de temps avant son décés il inaugura le monument aux morts le 12 septembre 1920. Il est à l'origine de la construction d'un abreuvoir, d'un réservoir et d'un lavoir couvert détruit en 1972. En 1903 il fut élu député de l'arrondissement de Montbéliard et réélu en 1906. Marc Réville fut aussi ministre du commerce dans le ministère Ribot en juin 1914, ministère qui ne dura point, que quelques jours

Cet été 2000 a été inaugurée au village devant un public venu nombreux pour l'occasion, une statue conçue par l'artiste Monsieur Gérard Basiletti, artiste peintre, bien entendu elle représente une pince, elle est située dans la pièce d'eau près de la mairie école.

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