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Marie-Thérèse Boiteux s'attache ici à faire revivre ces années d'épouvante dans un village de quelques feux, Valoreille, dans le secteur de St-Hippolyte. Occasion pour elle de célébrer un coin de terre et le tout petit monde de ses ancêtres qui menaient là une existence très dure à laquelle ils étaient résignés sous des seigneurs qui les comprenaient et les protégeaient. Dans les périodes plus calmes, qui étaient concédées aux croquants, chaque génération disparaît : la vieillesse qui est plutôt une usure au travail, les accidents ou la maladie que l'on sait guère soigner. Alors, dans la pauvre maison, sans confort, une autre génération arrive et fait sa place. |
| Voilà
une chronique qui se base sur des faits historiques très précis.
Mais nous ne sommes pas loin des livres d'Histoire, tant Marie-Thérèse Boiteux
sait donner vie à ses personnages et les rendre attachants. Qui leur reprocherait, à ces laboureurs, accablés de travaux, de soucis et, plus souvent qu'ils ne le voudraient, la faim au ventre, d'avoir un parler rude et très direct ? Ils n'en sont, dans leur obstination à vivre, que plus sympathiques et plus proches. |
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Marie-Thérèse
Boiteux, ancienne institutrice
amoureuse de sa Franche-Comté natale, nous la fait découvrir à travers ses livres Voir>>> |
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